L’irrigation par jarre est une technique d’irrigation souterraine, économe en eau et particulièrement adaptée pour les petites exploitations dans les zones arides.
Cette technique repose sur l’utilisation d’un pot d’argile cuit à basse température que l’on enterre jusqu’au col et rempli d’eau pour irriguer les plantes placées autour. Les parois poreuses vont peu à peu laisser s’échapper l’eau qui sera absorbée par les racines des plantes.
Technique ancestrale, largement méconnue aujourd’hui, elle fait l’objet de multiples recherches scientifiques depuis les années 1960.
L’irrigation par jarre présente de nombreux avantages : elle est simple et économique, elle permet de faire d’importantes économies d’eau (de 50 à 70 %), elle offre une irrigation stable et adaptée aux besoins de la plante et elle permet de diminuer le problème des mauvaises herbes. En revanche, elle présente aussi des inconvénients, notamment : pénibilité d’installation, faible mobilité, fragilité du matériau.
L’agronome, Fan Shengzhi, fait mention de l’irrigation par jarre il y a 2 000 ans en Chine. Le chercheur T.M. Stein considère quant à lui que la technique pourrait provenir de l’Afrique du Nord et de l’Iran. D’autres chercheurs d’Amérique latine pensent qu’elle proviendrait de l’Empire romain.
Le système d’irrigation des Oyas est le seul qui s’adapte aux végétaux
L’eau est diffusée dans un rayon de 20cm à 150cm avec un remplissage tous les 3 à 30 jours (ce qui signifie, en été, que 2 remplissages) en fonction du volume de l’oya.
2. CONFORT D’UTILISATION
Du fait que les oyas soient enterrées et fermées par un couvercle, vous pourrez constater une diminution de moustiques et moins de désherbage.
3. BIEN-ÊTRE DES PLANTES
L’irrigation des plantes se fait en douceur uniquement par les racines. Le feuillage n’étant pas mouillé, les maladies comme l’oïdium se développeront beaucoup moins. Le système racinaire se développera principalement en profondeur. Ca permet une forte augmentation de la biomasse.
4. CAS D’UTLISATIONS / DESTINATIONS
Les oyas peuvent s’utiliser dans des jardinières, des poteries, des massifs de plantes vivaces ou d’arbustes, dans les potagers, en permaculture mais aussi pour les chênes truffiers et oliviers ainsi que les fruitiers…
La tonte de la pelouse s’effectue du printemps à l’automne : en moyenne de mars à fin octobre, mais ces dates sont variables selon les régions et leur climat.
Quand faire la première tonte d’un jeune gazon ?
Si vous avez récemment semé une pelouse, effectuez sa première tonte 3 à 4 semaines après la levée du gazon.
Tondez régulièrement
Il est recommandé de tondre une pelouse de manière régulière. En effet, plus les tontes sont régulières, plus le gazon est beau, vert et dense. De plus, vous limiterez l’apparition des mauvaises herbes et éviterez le risque de bourrer votre tondeuse avec une herbe trop haute.
La fréquence de tonte est déterminée par :
La vitesse de croissance du gazon
Le type de gazon
La hauteur du gazon : plus vous tondez court, plus vous devrez tondre souvent.
La tonte en hiver ?
Au printemps, ne tardez pas trop à effectuer la première tonte, afin de ne pas vous laisser déborder par une herbe trop haute. Ensuite, la fréquence de tonte dépend des saisons.
En règle générale :
Tondez une fois par semaine au printemps.
Tondez tous les 15 jours en été.
Cessez les tontes vers la fin octobre : il est inutile de tondre la pelouse en hiver, sauf dans les régions au climat très doux, où il peut être nécessaire de tondre une ou deux fois entre novembre et mars.
Réduisez la fréquence des tontes avec la tonte différenciée
Si vous aimez les jardins plus naturels, il est possible de tondre moins souvent certaines surfaces : vous pouvez par exemple entretenir de façon traditionnelle la pelouse à proximité de la maison et laisser au fond du jardin une partie que vous ne tondrez que plus rarement.
Pour accéder aisément au cœur de cette partie plus sauvage du jardin, vous pouvez dessiner avec la tondeuse des chemins tondus plus souvent et plus ras.
Le contraste entre herbe haute et chemins tondus ras est très esthétique. Par ailleurs, la pratique de la tonte différenciée économise de l’énergie et favorise le développement de la biodiversité dans votre jardin.
Votre pelouse jaunit ?
Commencez par vérifier que la lame de votre tondeuse est bien affûtée. En effet, une coupe très nette limite le phénomène de jaunissement des extrémités des brins d’herbe.
À quelle hauteur tondre la pelouse ?
Selon le type de gazon, le résultat que vous voulez obtenir et la saison, vous tondrez plus ou moins court, en réglant la hauteur de coupe en conséquence.
Tonte de l’herbe haute
En règle générale, coupez un tiers de la hauteur du gazon à chaque tonte, pas davantage pour ne pas l’affaiblir.
Si vous avez manqué des tontes et vous trouvez confronté à la tonte d’une herbe haute, ne cherchez pas à couper très court en une seule tonte, mais procédez plutôt en 2 ou 3 fois à quelques jours d’intervalle.
Adaptez la hauteur de coupe en fonction du type de gazon
Plus un gazon est fin, plus il se tond court : les gazons d’ornement très fins se tondent à 3 cm de haut. Les gazons plus rustiques, utilisés pour la détente et le jeu, se tondent plus haut, entre 5 et 7 cm.
Adaptez la hauteur de coupe en fonction des saisons
En fonction des saisons, ce n’est pas seulement la fréquence des tontes qui varie, mais aussi la hauteur de la coupe : il est recommandé de tondre plus haut en été, afin de rendre la pelouse moins sensible à la sécheresse et de limiter son jaunissement.
Par exemple, si vous avez l’habitude de tondre votre pelouse à une hauteur allant de 5 à 7 cm, vous tondrez plutôt entre 7 et 10 cm en été. Au contraire, à l’approche de l’hiver, il est conseillé de tondre plus court, par exemple jusqu’à 3 cm, afin que le gazon soit moins humide et moins sujet aux maladies.
Comment tondre la pelouse ?
Avant de commencer à tondre, assurez-vous que votre pelouse est exempte d’obstacles (jouets, pierres, branches) qui vous feraient perdre du temps ou pourraient causer des projections dangereuses.
Ensuite, procédez de la manière suivante :
Commencez par tondre autour des arbres et des massifs et le long des allées.
Tondez ensuite des bandes parallèles le long de votre terrain, chaque bande recouvrant la précédente de quelques centimètres.
Avec une tondeuse à éjection latérale, faites en sorte que l’herbe coupée soit toujours éjectée sur la bande précédemment tondue.
Enfin, dans les endroits où la tondeuse ne peut pas aller, utilisez un coupe-bordure pour les finitions.
À noter : dans le cas particulier d’un terrain en pente, tondez de bas en haut et de haut en bas, mais pas en travers, car la tondeuse pourrait se renverser.
Que faire des déchets de tonte ?
Deux possibilités :
Laissez les déchets sur place
Lorsque vous utilisez une éjection latérale ou la fonction mulching de votre tondeuse, la solution la plus simple et la plus écologique consiste à laisser l’herbe coupée sur place, où elle fertilisera le gazon.
Bon à savoir : La pratique du mulching nécessite que l’herbe soit courte et implique par conséquent des tontes très fréquentes.
Ramassez et évacuez les déchets
Vous pouvez collecter les résidus de tonte : soit directement dans le bac de la tondeuse.
Soit en les ramassant à l’aide d’un balai à gazon : faites le
le lendemain, lorsque l’herbe, plus sèche, est plus facile à ramasser.
Tonte du gazon : consignes de sécurité
Lisez attentivement la notice d’emploi de votre tondeuse et utilisez-la en respectant les indications du constructeur.
Ne modifiez pas ses caractéristiques techniques, ne désactivez en aucun cas un dispositif de sécurité.
Effectuez tous les réglages et manipulations de la tondeuse moteur coupé.
Éloignez les enfants et les animaux domestiques de la zone de tonte.
Évitez de porter des vêtements flottants ou trop amples.
Portez des équipements de protection (lunettes, protections acoustiques, bottes ou chaussures fermées).
Avec la nouvelle réglementation phytosanitaire et l’interdiction des produits chimiques de synthèse, la scarification devient une étape de plus en plus indispensable de l’entretien du gazon. Le scarificateur, est un substitut avantageux, durable et écologique pour redonner à la pelouse toute sa vigueur et sa beauté.
Le vieillissement de la pelouse
Au fil du temps, la pelouse vieillit et se ternit, la mousse et des débris végétaux s’entremêlent et forment un tapis compact et imperméable appelé feutre. Le développement de ce feutrage est favorisé par un mauvais drainage, un sol trop compact, une acidité excessive du sol, la pluie ou encore le piétinement.
Lutter contre le feutre
Une fois constitué, le feutrage est nocif pour votre pelouse :
L’air circule mal, le gazon est asphyxié.
Les engrais et amendements ne pénètrent pas bien dans le sol.
L’eau ne parvient pas à s’infiltrer jusqu’aux racines ; le système racinaire du gazon peine à se développer en profondeur.
Le feutrage est source d’humidité stagnante, ce qui favorise les maladies et la présence d’insectes nuisibles.
La scarification du gazon consiste à pratiquer des incisions dans le sol, afin de sectionner et de désagréger le feutre et les mousses de la pelouse. Elle va favoriser la densification du gazon mais n’agit pas sur l’élimination des herbes indésirables.
Quand scarifier le gazon ?
Une pelouse semée récemment, il y a 2 ou 3 ans, n’a pas besoin d’être scarifiée. Ensuite, il est conseillé de pratiquer deux scarifications par an (ou au moins une) :
en tout début du printemps (mars-avril), après les dernières gelées et avant la première tonte ;
et en automne, pour fortifier la pelouse avant l’arrivée de l’hiver.
Comment scarifier sa pelouse ?
Si votre pelouse est envahie par les mousses, vous pouvez utiliser un démousseur manuel ou mécanique avant la scarification.
Avant de procéder à la scarification, tondez la pelouse à ras, à environ 2 cm de hauteur, et ramassez bien les déchets de tonte.
Scarifiez de préférence sur un terrain légèrement humide, ni détrempé ni trop sec. Le début du printemps ou de l’automne est pour cela une période idéale. Au besoin, vous pouvez arroser la pelouse au préalable, 1 ou 2 jours avant la scarification.
En règle générale, réglez la profondeur de scarification sur 2 à 4 mm.
Scarifiez votre pelouse en passages croisés, en longueur et en largeur.
Après avoir scarifié, si votre scarificateur n’est pas équipé d’un bac de ramassage, ramassez les résidus avec un balai à gazon. Vous pouvez aussi passer votre tondeuse si elle est équipée d’un bac à ramassage.
Si vous le désirez, roulez le gazon afin de tasser la terre et rechausser les brins d’herbe arrachés durant la scarification.
Arrosez votre pelouse après la scarification.
Évitez enfin de piétiner le gazon pendant quelques jours.
Que faire après la scarification du gazon ?
Vous pouvez compléter la scarification par l’une des opérations suivantes :
Terreautage à l’aide de terreau ou de compost : cette opération est très bénéfique si vous avez l’habitude de tondre votre pelouse très court.
Amendement calcique (chaux, dolomie ou cendre de cheminée) : pour diminuer l’acidité de votre sol et la propagation des mousses, celles-ci affectionnant particulièrement les sols à pH faible, donc acides.
Apport de sable : afin d’améliorer le drainage de la pelouse et de faciliter l’écoulement de l’eau sur un terrain lourd et argileux.
Semis de regarnissage : si la pelouse est dégarnie et clairsemée par endroits : utilisez à cet effet un gazon de regarnissage aux semences enrobées, ce qui leur évitera d’être picorées par les oiseaux.